pour mieux comprendre:

Glossaire:

- un Kata est un terme japonais désignant une forme dans les arts martiaux japonais. Il s'agit de mouvements codifiés à partir de l'expérience de combattants dont les noms ont été perdus. Les kata sont par la suite devenus des outils de transmission de techniques, mais aussi de principes, de combat.

-L’iaidō (居合道) est un art martial d'origine japonaise se focalisant sur l'acte de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement. Plus exactement, le but est d'exécuter une technique, avant l'adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation. Tout comme pour les autres budō, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), l'efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade.

- Rébellion de Shimabara (島原の乱, Shimabara no ran) est une importante révolte de paysans japonais au cours du Shogunat Tokugawa en 16371638 qui eut lieu dans la presqu’île de Shimabara et les îles Amakusa, situées dans Kyūshū, à soixante-dix kilomètres de Nagasaki.Les causes du soulèvement furent loin d'être exclusivement religieuses, mais les paysans insurgés et leur chef Amakusa Shirō (de son vrai nom Masuda Tokisada (1621?-1638)), étaient généralement portés par la foi chrétienne.

vendredi 12 avril 2013

ronin armé d'un kusarigama


Le kusarigama est une arme blanche développée au Japon au XIIe siècle par des paysans, soucieux de se défendre. En effet, n'ayant pas le droit d'utiliser un katana, et étant trop pauvres pour acheter une lance, un couteau ou n'importe quelle autre arme, les paysans ont utilisé dans leur intérêt défensif leurs outils, comme les faucilles kama, les serpes, les truelles (kunaï) et autres.
Dans l'absolu, le kusarigama est une kama (faucille) dont l'extrémité du manche opposée à la lame était attachée à une chaine, dont la longueur variait en fonction des besoins, mais dont la taille générale se situait entre quatre et six mètres. L'extrémité de cette chaine était ornée d'un boulet métallique, d'une boule de bois, ou d'une pierre, de sorte qu'elle puisse être utilisée comme un fléau.
Les ninjas ont fait grand usage de kusarigama, déjà parce qu'il était facile à utiliser, pour eux, habitués au combat avec des chaines, et en plus parce qu'il permettait de se faire passer facilement pour un paysan, tout en restant efficace au combat, grâce à une arme rustique mais sophistiquée et polyvalente. Effectivement, la souplesse, la létalité et la rapidité d'utilisation font de la chaine une arme très efficace face à un sabre, une lance, un couteau ou un homme désarmé. La rigidité d'une lame fixe ou d'un bâton était désavantageuse, face à une chaine, qui ne pouvait pas être tranchée ou coupée, mais qui pouvait passer la défense de l'adversaire, pour l'atteindre sans se rapprocher de lui.
Le kusarigama a été l'objet d'améliorations et d'évolutions, et a donné naissance au kyoketsu shoge.
Le Kusarigamajutsu est enseigné dans des koryu, notamment la Nito Shinkage-ryu Kusarikamajutsu (二刀神影流鎖鎌術), Suio-ryu Iai Kenpo (水鷗流 居合 剣法) ainsi que dans les koryu de Ninjutsu.
On le retrouve également dans les arts martiaux d'Okinawa.

Les rōnin sont d'anciens samouraïs exclus de la société japonaise féodale, pour plusieurs raisons : la mort de leur seigneur, leurs propres fautes ou leur défaite au combat. Ils devenaient donc une sorte de « paria », n'ayant pas de classe propre dans une société extrêmement hiérarchisée et basée sur les relations de loyauté envers un seigneur. La plupart d'entre eux se tournaient alors vers des métiers plus humbles après la perte de leur fief, en devenant fermiers ou même prêtres bouddhistes errants (虚無僧, komusō), vivant d'aumônes. Mais certains ayant des difficultés à accepter leur nouvelle position sociale tentaient de se rebeller, même en se tournant vers le banditisme.
Après la période Sengoku (1467 - 1568), l'image des samouraïs se dégrada, et ils furent considérés comme des mercenaires à la solde de leurs maîtres. C'est à cette époque que le nombre de rōnin augmenta. Les rōnin combattaient pour leurs idéaux. On leur associait souvent l'image du « preux chevalier ».
C’est surtout lors de l’ère Edo (1600 - 1868) que le nombre de rōnin alla en croissant : le shogunat avait en effet mis en place un système rigide qui interdisait aux samouraïs de changer de maître, de se marier hors de leur « clan », ou d’avoir des occupations extérieures au clan sans la permission de leur ancien maître alors que les règles étaient beaucoup plus flexibles sous les régimes précédents. De fait, la mort ou la ruine de son maître rendait presque impossible au samouraï d’en trouver un autre et le forçait à devenir rōnin.

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