" La meilleure attitude à
avoir à l’égard de la parole, c’est de ne pas en user. Si
vous pensez pouvoir vous passer d’elle, ne parlez pas.
Ce qui doit être dit devrait
toujours être dit aussi succinctement, logiquement et clairement
que possible.
Un nombre surprenant de gens se ridiculisent
en parlant sans réfléchir et se déconsidèrent
d’autant." : Hagakure
Le Hagakure (Shinjitai: 葉隠, littéralement « à l'ombre des feuilles » ou « caché dans le feuillage1 ») , ou Hagakure Kikigaki (葉隠聞書?) est un guide pratique et spirituel destiné aux guerriers.
Il s’agit d’une compilation des pensées et enseignements de Jōchō Yamamoto, ancien samouraï vassal de Nabeshima Mitsushige. Ses commentaires ont été recueillis par un jeune scribe Tashiro Tsuramoto entre 1709 et 1716, mais ils n’ont été révélés que bien plus tard (au début du XXe siècle
au public japonais) car gardés jalousement pendant plus de 150 années
par le clan des Nabeshima. À l'origine, le Hagakure est formé de 11
tomes.
Bien qu'il ne s'agisse pas d'un traité mais d'une suite d'évocations
et de réflexions d'un véritable samouraï, ce texte-fleuve expose en
essence le bushido,
littéralement la Voie du combattant. Ce code guerrier des samouraïs
défend une éthique chevaleresque où l'honneur et la loyauté à son
suzerain peuvent aller jusqu'au sacrifice de soi mais aussi l'humilité
et la discipline nécessaires quant à l'apprentissage et au
perfectionnement dans « l'art de la guerre, de la vie et de la mort ».
L'Hakagure est composé de onze chapitres précédés d'une introduction
intitulée « Une conversation tranquille au crépuscule ». Leur rédaction
dura sept ans amis et laisse penser à quelques anecdotes complémentaires
par le rédacteur Tashuiro Tsuramoto servant à rendre vivant le propos
concis du samouraï devenu moine (d'où le changement de prénom de
Tsunetomo en Jôchô) après la mort de son suzerain, le seppuku étant
alors proscrit.
Les deux premiers volumes rassemblent les préceptes du samouraï. Les
trois volumes suivants sont dédiés à la gloire des fondateurs du clan
Nabeshima et des daimyos du fief de Saga. Les six volumes
restants traitent de l'histoire de la province de Saga, des hauts faits
de ses vassaux ou encore de ceux de samouraïs étrangers, et enfin
d'histoires additionnelles.
je me présente Kato, pour vous servir, Shugyosha. Shugoyosha, Shugyo veut dire entraînement, discipline et Sha désigne une personne : celui qui s'adonne à un entraînement sévère. Une discipline stricte. Terme qui est apparu au 17ème siècle au Japon pour désigner les Samouraïs errants qui parcouraient le pays pour se perfectionner.Ce blog bd a pour vocation de vous faire découvrir le Japon des Samouraïs.
pour mieux comprendre:
Glossaire:
- un Kata est un terme japonais désignant une forme dans les arts martiaux japonais. Il s'agit de mouvements codifiés à partir de l'expérience de combattants dont les noms ont été perdus. Les kata sont par la suite devenus des outils de transmission de techniques, mais aussi de principes, de combat.
-L’iaidō (居合道) est un art martial d'origine japonaise se focalisant sur l'acte de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement. Plus exactement, le but est d'exécuter une technique, avant l'adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation. Tout comme pour les autres budō, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), l'efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade.
- Rébellion de Shimabara (島原の乱, Shimabara no ran) est une importante révolte de paysans japonais au cours du Shogunat Tokugawa en 1637–1638 qui eut lieu dans la presqu’île de Shimabara et les îles Amakusa, situées dans Kyūshū, à soixante-dix kilomètres de Nagasaki.Les causes du soulèvement furent loin d'être exclusivement religieuses, mais les paysans insurgés et leur chef Amakusa Shirō (de son vrai nom Masuda Tokisada (1621?-1638)), étaient généralement portés par la foi chrétienne.
- un Kata est un terme japonais désignant une forme dans les arts martiaux japonais. Il s'agit de mouvements codifiés à partir de l'expérience de combattants dont les noms ont été perdus. Les kata sont par la suite devenus des outils de transmission de techniques, mais aussi de principes, de combat.
-L’iaidō (居合道) est un art martial d'origine japonaise se focalisant sur l'acte de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement. Plus exactement, le but est d'exécuter une technique, avant l'adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation. Tout comme pour les autres budō, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), l'efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade.
- Rébellion de Shimabara (島原の乱, Shimabara no ran) est une importante révolte de paysans japonais au cours du Shogunat Tokugawa en 1637–1638 qui eut lieu dans la presqu’île de Shimabara et les îles Amakusa, situées dans Kyūshū, à soixante-dix kilomètres de Nagasaki.Les causes du soulèvement furent loin d'être exclusivement religieuses, mais les paysans insurgés et leur chef Amakusa Shirō (de son vrai nom Masuda Tokisada (1621?-1638)), étaient généralement portés par la foi chrétienne.
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